« Construire ensemble, avec nos clients, un avenir meilleur et durable en apportant des solutions financières responsables et innovantes…Notre vision est de jouer un rôle moteur dans les transformations positives du monde et de contribuer à un avenir plus écologique respectueux de la planète… »
Et cela se traduit par 73 milliards de dollars de financement de projets liés aux énergies fossiles entre 2016 et 2020, en progression constante et une belle 21ième place dans le classement mondial.
Un exemple concret : en novembre 2015, Société Générale adoptait des mesures de réduction de ses soutiens au charbon et disait vouloir aligner ces financements avec un scénario à +2°C. Un mois plus tard, elle accordait un prêt à une centrale à charbon en République dominicaine. Cynisme, quand tu nous tiens.
Sur la période 2016-2019, les banques françaises se classent 13ème (BNP Paribas, 84,2 milliards), 22ème (Société Générale, 54 milliards), 24ème (Crédit Agricole, 45,9 milliards) et 28ème (Natixis, 30,5 milliards). BNP Paribas domine donc largement les financements des énergies fossiles venus de France, avec des soutiens 56% supérieurs à celui de Société Générale.