EDF

La 9^ème place d’EDF dans le Top 50 SLOE est d’autant plus honorable si l’on tient compte du fait que l’entreprise évolue dans le secteur qui se classe dernier du Top à cause de ses émissions de CO2 et de sa contribution directe aux multiples formes de pollution. Contrairement à la majorité de ses concurrents, EDF a donc su gagner la confiance des consommateurs : non seulement, EDF s’engage (et communique sur ses engagements), depuis quelques années, dans l’éducation de ses clients privés et publics vers une consommation mieux maîtrisée et dans la promotion des énergies renouvelables pour diminuer ses émissions de CO2; mais, le groupe bénéficie aussi de sa spécialisation dans l’énergie nucléaire, dont les risques court et long terme sont, certes, perçus par les citoyens, mais semble-t-il assumés, compte tenu de l’urgence planétaire de lutter contre les émissions de gaz à effet de serre. Champion de la production d’électricité décarbonée, EDF profite, par ailleurs, sans doute, de l’engouement actuel pour les voitures électriques. Enfin, au-delà de sa contribution au service de la transition énergétique, EDF incarne une certaine responsabilité publique au travers d’engagements sociaux (lutte contre la précarité énergétique et développement responsable de ses collaborateurs).

En mai 2020, EDF s’est dotée en mai 2020 d’une raison d’être qui affiche clairement ses ambitions environnementales “construire un avenir énergétique neutre en CO2 conciliant préservation de la planète, bien-être et développement grâce à l’électricité et à des solutions et services innovants” mais ne fait pas référence explicitement à sa mission publique et à l’enjeu social d’un accès pour tous à une énergie financièrement accessible.