H&M

La réputation de H&M a longtemps profité de l’image sociale de la « fast fashion », dont l’entreprise est l’un des principaux symboles : rendre accessible pour tous une mode agréable à porter et contribuant à la confiance en soi de chacun par une identité positive. Depuis que les dérives environnementales (pollutions variées) et sociales (pression de la mode pour une consommation effrénée et pour des tailles suscitant le malaise chez la majorité de femmes ; exploitation de travailleurs dans des pays à bas coûts et sans protection) de la « fast fashion » sont dénoncées, la réputation sociétale de H&M se dégrade. Il est donc logique de retrouver l’entreprise en 37^èmeposition du Top 50 SLOE. Les mesures récemment prises vers plus d’inclusion, plus de diversité et surtout vers un meilleur respect de l’environnement (sourcer des matières premières durables ; réduire la consommation d’eau et de produits chimiques ; améliorer les conditions de recyclage des vêtements ; avoir une contribution positive sur le climat en 2040) permettront peut-être de regagner des points de confiance, mais ça prendra du temps, surtout si elles continuent à susciter des critiques en « greenwashing ».