Le secteur de la distribution bénéficie d’une très bonne réputation sociétale et arrive en 2ème position du Top 50 SLOE.

Malgré sa contribution directe à la disparition d’une grande partie du commerce de proximité, à la délocalisation de nombreuses activités industrielles à l’origine d’un chômage de masse et aux difficultés financières de certains agriculteurs, le bilan sociétal de ce secteur reste très positif aux yeux des citoyens français : ils lui reconnaissent sans doute de leur avoir permis d’accéder à une certaine qualité de vie tout en préservant leur pouvoir d’achat (bon rapport qualité/prix d’une grande variété de produits alimentaires, textiles, culturels, électroménagers, énergétiques…) sans réaliser que les promotions dont ils bénéficient incluent des coûts cachés qu’ils finissent par payer (impôts et charges pour financer l’assurance chômage et les frais de santé liés à la consommation de produits alimentaires malsains vendus à prix bas).

A l’heure où la dé-consommation menace et où le commerce en ligne devient dominant, ce secteur doit se réinventer et démontrer sa responsabilité sociétale, par exemple face au gaspillage et aux invendus.

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